Échanger et se rencontrer, telles étaient les ambitions de la journée de l’innovation alimentaire du 30 juin organisée par le pôle Alimentation

Basée sur un échange entre nos partenaires académiques et les entreprises du territoire breton, cette matinée fut l’occasion de mettre en évidence les enjeux et leviers des transitions alimentaire et environnementale. 70 participants, dont de nombreux acteurs du territoire agroalimentaire breton, ont profité de ce temps pour partager leur réflexion.

"Pour une offre (un peu) en avance sur les consommateurs !" C’est ainsi que Louis Georges Soler, directeur scientifique adjoint Alimentation et Bioéconomie INRAE, a conclu son intervention.

Transitions agricoles et alimentaires : des enjeux à tous les niveaux

Les transitions agricole et alimentaire poursuivront leur changement à condition que l’offre et la demande évoluent conjointement en considérant toutes les dimensions : économique, sociale, environnementale et de santé. Les industries agroalimentaires (IAA) ont un rôle majeur dans les innovations produits et/ou procédés pour réduire les coûts de changement des consommateurs et aligner les objectifs économiques, environnementaux et de santé.

A la suite de Louis Georges Soler, Laurent Cavard, président directeur général Altho BRETS, a illustré de façon très concrète le rôle des IAA dans les transitions tout en conservant leur souhait d’innover.

La data, levier de la transition ?

Mathieu Emily, enseignant-chercheur en statistiques à l'Institut Agro Rennes-Angers, a poursuivi la matinée en rappelant que la data modifie les secteurs du système alimentaire et que son potentiel est loin d’être pleinement exploité ! Et pourtant c’est un élément clé pour les industries agroalimentaires.

La modélisation statistique ne joue pas encore son rôle dans la mise en œuvre de la transition alimentaire en industrie agroalimentaire. Toutefois, La maîtrise de la data est fondamentale, la co-construction est primordiale en data sciences et la data est une matière première qui a le potentiel de restituer la complexité du système alimentaire.

L’enjeu aujourd’hui est de développer les synergies entre experts et de former des ingénieurs à l’interface.

Manon Perrignon, doctorante en technologie laitière et statistique dans le cadre de la chaire "Recherche de performances pour une usine responsable" a présenté une étude de cas concret complétant l'exposé de Mathieu Emily.

Merci à tous les intervenants et participants à cette journée riche en partage !